La réalisation de la maquette

Camille : Tout a commencé avec la maquette. On a fait une maquette en plâtre avec des petites maisons en bois.

A l'usage des enseignants :

Commencer par numériser une carte au 1/50 000 à 300 dpi. Il faut l'importer dans un logiciel de dessin (ici Paint Shop Pro) et repasser les courbes de niveau équidistantes de 100 m avec une couleur qui n'existe pas sur la carte, par exemple du violet. On efface ensuite toutes les autres couleurs et on convertit la carte en noir et blanc. (Essayez avec du papier calque : impossible ! L'ordinateur permet l'opération).

Courbes de niveau
Pour améliorer la lisibilité de l'image, l'épaisseur des traits a été accentuée ; en réalité ils sont bien plus fins.

Si on colorie chaque niveau de la carte avec une valeur de gris, on peut traiter le résultat dans un logiciel de création de paysage comme Terragen (freeware).

Echelle de gris

Chaque couleur se voit affecter une altitude différente ; on peut générer un aperçu du résultat final :

Rendu 3D

Cela permet aussi de réaliser une petite fiche de travail pour comprendre les courbes de niveau.

Télécharger la fiche au format pdf (124 ko)

Il faut imprimer la carte en grand format : 1,30 m x 1m en ce qui nous concerne. Plusieurs logiciels autorisent une impression dépassant le format A4 : l'image est imprimée sur plusieurs feuilles qu'il faut ensuite coller ensemble. Ici nous avons utilisé Publisher 97.

Adrien : Au début, nous devions dessiner sur des feuilles de papier calque que notre maître avait collées pour en faire une énorme.

La feuille de papier calque énorme

Adrien : Nous avons dessiné des courbes de niveau sur du carton plume.

On décalque les courbes de niveau

Le but est d'obtenir deux plaques complémentaires : en repassant une courbe sur deux, deux plaques suffisent (Les courbes ont été repassées avec des couleurs différentes pour ne pas se tromper pendant la découpe).

Principe de superposition des niveaux

Sinon, il faudrait utiliser à peu près une plaque par niveau : au prix du carton plume, mieux vaut économiser le support !

Superposition peu économique

Utiliser un cutter d'architecte - réservé aux adultes - pour la découpe.

Découpage par le maître.

Adrien : Ensuite, nous avons collé les courbes de niveau découpées dans le carton.

Collage à la colle vinylique

Notre maquette était trop grande par rapport à l'épaisseur du carton : nous avons surélevé les courbes avec des chutes.

En règle générale, il faut toujours exagérer l'échelle altimétrique. On n'imagine pas à quel point le relief est aplati par l'érosion. Nos montagnes ne sont que des replis à peine marqués...

L'échelle utilisée était le 1 / 12 000e (1cm = 120 m) pour les distances horizontales, mais 1 / 10 000e (1 cm = 100 m) pour l'altitude. C'est à peine suffisant pour reconnaître les montagnes.

Adrien : On a mis du plâtre sur le carton plume.

On plâtre !

Adrien : Ensuite nous l'avons poncé. On s'amusait à souffler dessus : ça faisait de la fumée, c'était rigolo.

Le ponçage

Adrien : Puis on l'a peint. Ensuite on a mis des maisons.

Peinture

Julia : Pour l'exposition à Buoux, nous avons fait une maquette en carton plume. Nous avons découpé des morceaux de la plaque. On les a superposés et on les a collés. Ensuite, nous avons mis du plâtre. On l'a lissé et peint.

Les finitions

Julia : On a collé des petites maisons en bois.

La maquette finie

Manon : Pour fabriquer la maquette, on a pris du carton plume. On découpe le carton et on le colle. Le maître nous a donné des petites maisons et du papier. Avec le papier, on a fabriqué les toits des maisons.

Et voilà le travail !


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