L'histoire sans vérité
par Camille

Le pays lointain était habité par des êtres étranges avec des têtes immenses et un minuscule corps. Ils étaient au service d'un royaume bleu, une lumière bleue éblouissante au premier regard. La pièce où habitait le maître puissant était composée de cadres multicolores.

Loin de ce royaume était le Pays des Mensonges. Le Pays des Vérités fit la guerre au Pays des Mensonges. Seuls des mots pouvaient détruire le Pays des Mensonges mais nul ne connaissait ces mots miraculeux.

On envoya un dragon bleu volant. Son nom était Woiz Gracieux, mais le pays adverse était protégé par des dragons cachés dans une cave profonde. Seul un dragon au sang pur pouvait y arriver.

Woiz vola vers l'oracle, un géant rouge satin, mais il devait passer deux portails. Le premier était dur et le deuxième encore plus. Woiz voulait accomplir cette mission au plus vite. S'il ne se dépêchait pas, son royaume ne serait plus là. S'il n'était plus là, tous les êtres miraculeux mouraient et le roi serait prisonnier des mensonges. Il devrait mourir forcément, le roi n'aurait plus de force pour avancer et soulever des objets.

Alors Woiz visita les endroits de son royaume. Le premier était un immense désert puis il y avait la mer. Mais il ne trouva rien. Il ne lui restait plus que les marais noirs, les plus dangereux. La bête noire y mangeait les personnes qui approchaient. Woiz tenait à réussir pour son peuple de vérité.

Il commença à chercher mais trouva autre chose : un vieux chêne parlant. Celui-ci lui dit :
- Tu dois prendre le bracelet domir. Seul ce bracelet peut t'aider. Il se trouve dans mon dos.
Il prit le bracelet domir et fila vers la Forêt Verte. Devant lui, se trouvait le génie de l'antre des dragons. Il lui demanda :
- Je veux rentrer pour mon peuple.
- Oui, mais tu dois me ramener une plume d'or du diable qui se trouve à 10 000 kilomètres de là.

Alors Woiz décida de ne pas suivre cette proposition. Il vola autour de cette forêt de ronces et trouva un passage. Il croqua un peu les ronces et s'ouvrit une porte avec deux têtes de monstres. Woiz s'avança doucement. Il voyait des morts partout. Il passa doucement devant eux et rien ne se produisit. Pourtant il y avait tant de morts. Tout à coup, une tempête de piquants de glace se dirigea vers lui ainsi qu'une tempête de sable et une tempête de neige. Woiz voulut céder. Soudain, tout s'arrêta.

Devant Woiz se trouvait une immense porte. Ce signe devant lui était un bélier d'or. Woiz pouvait se mettre à la taille d'un microbe…