Sart-Tilman - Rustrel

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Un conte collectif : Sart-Tilman ---> Rustrel

Il y a bien longtemps, dans un lointain royaume, vivait un roi que l'on surnommait le Roi Cochon : il avait le nez aplati. Depuis des générations, ses ancêtres avaient ce trait familial en commun. Il avait du mal à diriger ses sujets.

Depuis sa naissance, tout le monde se moquait de lui. En plus, il mangeait salement ! Il n'avait aucun ami et même ses soldats ne lui obéissaient pas.
Pourtant, il était très intelligent et personne n'était aussi fort que lui.

Le Roi avait deux filles et un fils ; la plus jeune avait dix ans et s'appelait Géraldine. Elle était passionnée par les armes de combat bien que son père lui ait enseigné la harpe. Malheureusement, en plus de son nez aplati, elle était la seule de la famille à posséder des oreilles de cochon. Le Roi en était tellement gêné qu'il lui avait dit de partir pour son bien et celui de sa famille.
Les deux autres enfants, une fille et un garçon, étaient jumeaux. Ils avaient tous deux seize ans. La fille s'appelait Juliette, elle aimait la harpe ; son frère Gilles préférait le violoncelle. Excepté leur malformation, ils étaient d'une grande beauté : leurs yeux étaient couleur noisette, leurs cheveux noirs et bouclés, leurs traits très fins et sur leur visage se dessinait un sourire radieux.
Souvent, avec leur père, ils parlaient des problèmes causés par leur défaut congénital . Juliette proposa de faire disparaître à tout jamais ce trait familial...


Il y avait une vieille sorcière qui vivait dans un château abandonné au milieu de la forêt des ombres. Elle s'appelait Maléfique. Elle était connue pour sa très grande laideur et pour transformer les gens en pierre.
- Je veux aller trouver cette sorcière, dit Juliette. Sa magie est si puissante qu'elle peut nous donner un visage normal.
- Non, c'est trop dangereux, répondit le roi. Je ne veux pas te perdre.
- Père, j'irai avec elle, protesta Gilles. Je la protègerai quoiqu'il arrive !


- Bon d'accord,répondit le père.
Et ils se mirent en route, vers les ténèbres. Mais la sorcière savait qu'ils allaient venir grâce à un bûcheron qu'elle avait ensorcelé, afin que personne n ' entre dans sa demeure mystérieuse.
- Attention, Juliette ! Une ombre humaine s'approche de nous.
- Bonjour ! Vous ne pourrez pas passer, tant que vous n'e m'aurez pas combattu.
- Gilles, j'ai peur ! Ne le combattons pas, rentrons chez nous.
- Enfin, voyons, c'est toi qui a voulu parcourir ce voyage, nous n'allons pas abandonner ici ! Reste derrière moi. Bûcheron, sais-tu si ta hache est un H aspiré ou un H muet ?
- Oui, c'est un H aspiré. A ces mots, cette hache magique fut aspirée par le bûcheron et celle-ci lui trancha la gorge !
- Bien joué ! Continuons notre route, dit Juliette.

C'est alors qu'ils aperçurent dans le ciel un oiseau noir qui descendait vers eux. Ses yeux rouges comme le sang les fixaient d'un air maléfique. Ses ailes étaient immenses. Il poussa un cri effroyable. Gilles et Juliette se bouchèrent les oreilles. Les serres du monstre attrapèrent les épaules de Gilles. Juliette attrapa l'épée de son frère pour la lui lancer, mais un deuxième corbeau apparut...

Il saisit l'épée au vol et tua l'horrible monstre.
C'est à ce moment qu'un phénomène extraordinaire se passa : un jet de lumière les encercla.
Quand il s'éteignit, tous les mauvais sorts avaient disparu ; la sorcière était devenue une bonne fée et elle rendit un visage normal à toute la famille du roi.

Fin