3. Les directions des actions pédagogiques.
* Il faut naturellement privilégier les actions pédagogiques qui touchent au patrimoine local : le
percnoptère de Rustrel avant le milan royal ; les activités économiques sur la commune avant
celles d'Apt, celles du Vaucluse avant celles des Bouches-du-Rhône ; l'Histoire du village avant celle d'une
autre ville.
* Les élèves doivent enquêter pour rassembler différentes sources d'information
: recherche documentaire (livres, vidéos, multimedia...) ; enquête auprès de la population
; appel à des spécialistes (ornithologue, botaniste, historien...)
* Ils doivent être capable d'expliquer à leur tour les connaissances acquises par des
textes, des exposés, des schémas, des présentations de toute nature.
* Le travail fourni ne sera pas simplement rangé et oublié, on s'efforcera au contraire de l'archiver
pour le tenir à la disposition du public. Les technologies numériques impliquent l'acquisition d'un
matériel relativement onéreux, mais celui-ci permet ensuite une présentation sur un support
à moindre coût : moins de 10 F pour dupliquer un cédérom contenant textes, dessins,
photos, sons, vidéos...
* On cherchera à communiquer ces connaissances à un public plus large, au moins
la population du village. On choisira la présentation la plus adaptée (exposition, film, ouvrage
documentaire, support multimedia...). On aura, dans cette optique, soigné la qualité du travail :
sérieux, rigueur scientifique, présentation.
Ce n'est qu'à cette étape que l'on pourra demander une aide financière. Il s'agira, à
partir du projet présenté sous forme numérique, de le communiquer sous une forme plus accessible
au public.
* Bien sûr, toute action sera menée dans le respect des programmes scolaires : activités de
lecture, d'expression écrite, d'Histoire, géographie ou sciences, d'arts plastiques...
Le recours aux nouvelles technologies peut faciliter l'archivage facilement accessible, mais aussi l'adaptation
du contenu aux différents supports. Ainsi, pour le projet Rapaces, les articles des élèves
n'ont été écrits qu'une fois :
- le même texte a été imprimé pour les panneaux explicatifs de l'exposition, a été
mis en page dans le journal scolaire, et a été publié sur Internet.
- le même dessin noir et blanc a été utilisé pour le journal scolaire, il a été
mis en couleur à la gouache pour l'exposition, et mis en couleur par infographie pour Internet.
- les photos des rapaces ont été agrandies et collées sur des panneaux pour l'exposition,
elles ont été numérisées pour Internet. (Elles ne se prêtaient pas du tout à
l'édition bichrome du journal scolaire : on a recherché d'autres illustrations mieux adaptées.)
Internet peut être un moyen de publication ou d'information. Si le travail d'une classe représente
ensuite plusieurs centaines de Mega-octets de données, il sera difficile de le publier sur un site (la plupart
limitent le volume des pages personnelles). En revanche, il peut faire l'objet d'un cédérom et celui-ci
sera présenté sur le site de l'école. Toute personne intéressée saura à
qui s'adresser pour l'obtenir.
On privilégiera donc
le support numérique, notamment sous la forme de CD-Rom, car il permet de présenter un produit fini
à moindre coût. A partir de là, on pourra demander des aides financières pour en imprimer
le contenu sur papier et le communiquer plus facilement aux Rustréliens.
Pour l'année - les années - à venir, plusieurs projets sont prévus. Cela peut paraître
présomptueux, mais ils ne sont pas limités pour la plupart à une seule année scolaire.
Certains, comme le Projet Notre village ont démarré en 97-98 et sont publiés sur le site de
l'école.
C'est l'un des avantages d'Internet : rien n'y est figé, tout est toujours <<en construction>>,
en perpétuelle amélioration.